Une première version de ce gag est parue dans Le Pêle Mêle n°42 du 20 octobre 1918 sous le titre « Le fureur distrait ou le danger des longs cheveux ». On retrouve la même situation dans la revue Cri-Cri n°831 du 30 août 1934. Cette fois, ce ne sont plus les cheveux qui brûlent, mais le canotier du fumeur sans qu’il s’en rende compte (il est aussi plus jeune et paraît aussi plus à jeun que son homologue de 1918). On peut noter l’évolution du style en 16 ans !
Ce gag, avant d’être repris dans Cri-Cri, est d’abord paru dans le n°55 de PIERROT du 9 janvier 1927 (page 2). La similitude est grande, mais Cuvillier n’en a gardé pour Cri-Cri qu’une seule image…
Une version assez proche de celui paru dans Le Pêle-Mêle de 1918 se trouve dans le n°4 de PIERROT du 26 janvier 1936 (page 2). Cette fois, ce ne sont plus les cheveux qui sont brûlés, mais le nez (à la Cyrano de Bergerac) du fumeur.
Je viens de trouver une nouvelle version de ce gag dans l’Almanach Vermot du 26 octobre 1931.
Récapitulons :
- Le Pêle-Mêle n°42 du 20 octobre 1918 sous le titre Le fureur distrait ou le danger des longs cheveux
- Pierrot n°55 du 9 janvier 1927 sous le titre Au Feu !
- Almanach Vermot du 26 octobre 1931 sous le titre Un reproche immérité
- Cri-Cri n°831 du 30 août 1934 (sans titre)
