Le voleur de plumes (1961)

Publié dans l’hebdomadaire Coeurs Vaillants du n° 40 du 5 octobre au n° 52 du 28 décembre 1961, Le voleur de plumes fut édité pour la première fois en album en 2007, par les Editions du Triomphe. Observez bien les planches 6 et 7 et relevez l’erreur commise par Bussemey…


© Bussemey-Editions du Triomphe

Dans l’analyse de ces 2 planches on pourrait relever 2 erreurs.
La première est que lors de l’agression de Chouette Mâ-Mâ (planche 6)il fait nuit et au moment où Moky et Poupy sont alertés par les caquetages des poules (planche 7) il fait jour. Hors on peut supposer que le voleur n’est autre que l’agresseur qui logiquement commet son délit de vol sitôt l’agression, donc à la nuit.
Cependant l’erreur recherchée ici doit être le fait que dans la planche 6 l’entrée du Poulailler est ronde et devient rectangulaire dans la planche 7.
Ai-je raison?

Nestor54, vous avez l’oeil car, du coup, vous relevez deux autres erreurs dont l’une, je le confesse, m’avait entièrement échappé ! En effet, l’agression a lieu au milieu de la nuit (voir narration dans la vignette 3 de la planche 6). Or, dès que les enfants entendent le caquetage, ils s’élancent dehors et il fait déjà jour, comme si le voleur avait attendu le petit matin pour plumer les poules !
Ensuite, l’entrée du poulailler, d’abord circulaire (vignette 1 planche 6), devient rectangulaire (dernière vignette de la planche 7).
Cependant, il reste à trouver une troisième erreur…

Pour la troisième erreur que je n’avais pas remarquée lors de ma première analyse, je pense qu’il s’agit de l’ habillement de Chouette Mâ-Mâ qui vêtue d’une chemise de nuit à dentelle lors de sa course poursuite après le voleur et donc au moment de son agression(vignette 12 planche 6), se retrouve habillée de son vêtement de jour sans dentelle lorsqu’elle est récupérée par les enfants et l’ours (vignette 4 planche 7) alors qu’ inconsciente elle n’a pas pu se changer.
Il est vrai que si l’on prends le temps de bien observer chaque vignette d’une bande dessinée on fini par découvrir un bon nombre d’erreurs qui heureusement ne gâchent en rien la lecture et le rêve

Bingo ! Cela dit, vous avez parfaitement raison de souligner que ces erreurs ne gâchent en rien la lecture et le rêve. Il faut préciser que les dessinateurs qui travaillent pour des périodiques sont souvent pris par le temps (il faut livrer dans des délais stricts), ce qui explique assez bien les erreurs. Mais on pardonne facilement les imperfections de ceux qu’on aime. D’ailleurs, en matière de dessin en général et de bande dessinée en particulier, on est souvent davantage pris par l’atmosphère générale qui se dégage d’une image que de la justesse technique du trait ou de la cohérence du scénario.