Ce gag célèbre que Sylvain utilise pour échapper au loup a connu une première version avec un autre jeune garçon (Totor) dans le n°837 de Cri-Cri du 11 octobre 1934. Là, Totor cherche à échapper au père Bastien qui l’a surpris en train de manger plusieurs de ses pommes. Il se sert de son béret pour échapper au bâton de son poursuivant. Quant à Sylvain aux prises avec le loup, il utilise son bonnet qu’il place sur la ruche. C’est dans l’édition rurale de Coeurs Vaillants - Ames Vaillantes des n°15 du 11 avril 1943 et 17 du 25 avril 1943 qu’on voit Sylvain se sauver, par cette ruse, du loup qui cherche à lui fracasser le crâne avec une hache ( c’est violent). Heureusement, il n’arrivera qu’à ouvrir la ruche dont les abeilles, furieuses, le poursuivront pour le piquer. J’ai fait un montagne du dernier strip du n°15 avec les 2 premiers du n°17.
Jean-Louis PESCH, dans l’album Séribis paru en 1975 et intitulé « En avant la musique ! », réemploiera ce gag avec l’ours comme victime du stratagème.
