Le n°50 du 14 décembre 1929 présente une caractéristique importante. En effet, s’il ne comprend que 16 pages (14 numérotés de 370 à 383, plus les 2 pages de couverture et de dos), il paraît alors que la version nationale de Coeurs Vaillants vient de sortir (le n°1 est du 8 décembre 1929).
Dans une page spéciale (377), ce n°50 y fait explicitement référence : « Tu as déjà reçu un autre exemplaire plus grand, avec une belle couverture, beaucoup plus de dessins, beaucoup plus de contes, d’histoires amusantes, et des concours avec beaucoup de prix ». L’ancien Coeurs Vaillants du Pas-de-Calais est appelé « Coeurs Vaillants petit format ». On apprend que pour favoriser la vente du nouveau venu et permettre aux lecteurs d’avoir la fin des histoires paraissant dans l’exemplaire « petit format », 2 n° de celui-ci sont offerts gratuitement avec le nouveau « Coeurs Vaillants transformé ». Est-ce qu’il s’agit des n°50 et 51 ? En tout cas, si le n°50 existe bien, je n’ai aucune trace d 'un n°51.
Autre nouveauté dans cette page spéciale, l’annonce dans le nouveau Coeurs Vaillants d’un concours avec des prix très importants. C’est une rubrique qui aura un grand avenir dans les éditions des années 30 et 40.
On remarque une autre caractéristique (déjà présente dans les n° précédents), l’alternance de 2 pages écrites avec une encre rouge et de 2 pages avec une encre bleue. Sur la page de dos, les 2 encres sont utilisées.
Carole Pattinger dessine toujours « Les aventures de Nigaudin » sur un texte de Jean Charpentier. Mais, au leu de tenir sur une seule page, cette aventure occupe 3 pages (de 381 à 383) dans ce n°50.
PS : François Bisch sur son site consacré à Coeurs Vaillants donne sur ce n°50 les informations suivante s:
L’histoire avec Copino s’appelle « Soupe flamande aux haricots ». Elle est effectivement de Jean Le Bon, mais les dessins ne sont pas plus signés que celui de la couverture.
