L’édition du journal Cœurs Vaillants datée du dimanche 12 février 1950 déclencha les courroux des autorités de l’état… Jean Pihan a été sommé d’arrêter de publier des articles indécents et susceptibles de choquer les jeunes tel celui paru dans l’édition du 12 février 1950… sans quoi, l’autorisation de paraître sera suspendu… Cœurs Vaillants a brisé un tabou qui existe encore aujourd’hui, dans la presse et à la télévision. Voici l’article qui déclencha les foudres de l’état :
Jean Pihan s’engagea, par une lettre datée du 22 février 1950 alors à ne plus publier d’articles pouvant choquer le jeune public… mais refuse à ce que les articles du journal soient soumis à un droit de censure de l’Etat et promet la mise en place d’un petit comité d’évaluation “maison” qui donnerait leur avis avant publication dans le journal. L’affaire en resta là…