Bonjour à tous,
La première série d’albums Fleurette “à l’italienne” comporte 20 pages par album, la troisième 16. Quant à la deuxième, elle débute à 20 et passe à 16 à partir du numéro 62 (selon les albums en ma possession). Ce qui complique les choses est l’existence de rééditions 16 pages d’albums de 20 pages qui ont été redécoupés (ou plutôt charcutés) pour l’occasion. Pour s’y retrouver un peu, il faut observer “l’étoile” en bas à gauche de la couverture où il est indiqué “Albums Fleurette deuxième série” : du numéro 1 à 59, elle indique (m’a dit Alain, un collectionneur passionné) un album de 20 pages, son absence indique une réédition de 16 pages (sauf pour les numéros 60 et 61 qui ont 20 pages et pas d’étoile pour les albums que je possède).
Je n’ai en ma possession que les rééditions 16 pages des albums 47 (Les compères ont un mal de chien) à 58 (Les as du lasso) à l’exception de la 51 (Compère Cyrano). Je n’ai jamais vu sur Internet d’album antérieur à 46 sans étoile (et j’ai regardé toutes les photos sur Ebay ou Priceminister depuis des mois, ce qui représente des centaines d’exemplaires). Bien sûr, cela ne prouve pas leur inexistence, mais en tout cas leur grande rareté…
La partie la plus intéressante est que les couvertures originales de C. Dubois ont été parfois redessinés (quasiment “à l’identique” pour le sujet et le cadrage) par JL. Pesch : ainsi le 52 ("Pauvre compère renard), 54 (La grande peur des compères), 56 (Les compères chassent le tigre) et 57 (Un nouveau petit chaperon rouge), ce qui permet une comparaison passionnante de la “patte” de chacun de ces dessinateurs (et ouvre un champ de recherches supplémentaires aux collectionneurs infatigables). Dans une interview (“Le collectionneur”, en 2000), JL. Pesch parle d’une dizaine de couvertures redessinées, je ne sais quelles sont les autres.
Il y a bien sûr d’autres rééditions 16 pages d’albums de la première série qui étaient en 20 pages à l’origine (exemple “Le train des bons enfants”), avec là aussi des couvertures parfois redessinées, mais dans ce cas-là il y a changement de série et de numéro, contrairement aux exemples donnés plus haut.
Ce que je présente comme venant de moi est certain car appuyé sur des albums en ma possession ; pour ceux que je n’ai pas, toute information supplémentaire est la bienvenue… Je n’ai trouvé nulle part (ni sur Internet, ni sur le BDM) de renseignements véritablement fiables et complets à ce sujet, mais là encore je n’ai pas forcément cherché où il fallait !!!
Je rajouterai au fur et à mesure toute nouvelle donnée que je trouverai…
Bernard
Merci pour cette analyse très rigoureuse et très intéressante.
Pour ma part je n’ai pas d’autres éléments. Il doit manquer une ou deux rééditions, et je n’en ai aucun que vous n’ayez mentionnée ici…
A suivre ?
Je viens de trouver la réédition 16 pages du N°59 “Renard fait bande à part” : là encore, la couverture originale de C Dubois (version 20 pages) a été redessinée par JL Pesch (version 16 pages). Bernard
Bonsoir Bernard
Je viens aussi d’enchérir sur un exemplaire du N°59 sans étoile…
Tu dis “Je n’ai jamais vu sur Internet d’album antérieur à 46 sans étoile”. Je croyais que la première réédition sans étoile était le numéro 47. Confirmes-tu ?
Pour ma part, j’ai les rééditions des numéro 47 à 58, sauf… le numéro 51. A-t-il au moins été réédité ??? Jamais vu moi non plus sans étoile !
Jean-Michel
Bonsoir, Jean-Michel
Oui, nous sommes bien d’accord, les rééditions « sans étoile » de 16 pages concernent les numéros 47 à 58, sauf le 51 dont Claude Dubois m’a dit qu’il n’avait pas été réédité.
Antérieur à 46 incluait aussi le 46 : déformation professionnelle du prof de math pour qui inférieur signifie « inférieur ou égal » et non pas « strictement inférieur ».
A bientôt, Bernard
Plutôt de 47 à 59, sauf le 51, non ?
Pour le 51: l’éditeur a peut-être trouvé l’histoire trop difficile à charcuter ?..
Jean-Michel
Bien entendu, je voulais dire jusqu’au 59 (mes messages précédents le précisaient clairement), il s’agissait d’un « lapsus clavieris ».
Bonjour,
Les albums recharcutés en 16 pages font partie de ceux qui ont été repris par Pesch dans les Séribis puis aux éditions le Lombard et Dargaud.
En clair, tous les albums de la “nouvelle série Fleurette” dessinés par Pesch du N° 28 au N° 59 ont été réédités dans les collections suivantes (par exemple le N°1 Séribis correspond aux N° 33 et 34 de la nouvelle série, etc …).
Peut être que la reprise en 16 pages est un prélude à leur réédition en Séribis pour cadrer avec ce nouveau format. Je n’ai pas encore vérifié quelle version 20 ou 16 pages est reprise en Séribis.
Si c’est le cas, on pourrait considérer soit que des albums 16 pages existent dès le N°28 de la nouvelle série; soit que les Séribis reprenant les albums N°28 à 45 ont vu leurs histoire allègées. Je vais regarder cela.
Thierry